Accessibilité PMR

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Quelles dimensions dois-je respecter ?

Une place de stationnement PMR doit avoir au minimum :

  • Une largeur de 3,30 m et
  • Une longueur de 5 m.

Une exception à la règle des 3,30 m ?

Oui. Si la place PMR est située de plain-pied le long d’un trottoir de 1,80 m de large. Dans ce cas, la largeur de l’emplacement peut être de 2 m seulement. A condition toutefois que le trottoir soit bien du côté conducteur.

Pas de pente sur une place PMR !

Si le fauteuil roulant part tout seul avant que son occupant ait pu descendre de la voiture, c’est gênant ! Voilà pourquoi la surface d’une place PMR doit être bien plane.

Les valeurs de pente et de dévers autorisées sont de…

  • 2% en voirie et pour les installations neuves,
  • 3% pour les installations existantes.

Veillez aussi à ce que le sol soit ferme et non glissant.

Le marquage au sol :

Les lignes de délimitation des emplacements réservés peuvent être blanches ou bleues. Le bleu est facultatif mais il améliore la visibilité.
Le pictogramme représentant une silhouette dans un fauteuil roulant doit être peint au sol…

  • Soit en bordure de l’emplacement, de dimensions 50 par 60 cm (ou 25 par 30 cm quand il y en a 2) ;
  • Soit au milieu de l’emplacement, de dimensions 1 m par 1,20 m.

La signalétique verticale : panneau « Interdiction de stationnement sauf handicapés »

Attention à la lisibilité et la visibilité du panneau de signalisation.
Dans les zones de stationnement communales, les panneaux doivent être conformes à l’article 55 de l’Instruction Interministérielle de signalisation routière. Il s’agit de panneaux M6H.
Pour les ERP, on a droit à un peu plus de liberté mais le contraste visuel et la taille des caractères doivent répondre à l’annexe 3 de l’arrêté du 8 décembre 2014.

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Préconisation :

Le cheminement doit comporter un repère continu tactile et visuel pour faciliter les déplacements des personnes mal voyantes utilisant des cannes pour se repérer.

Recommandation :

Le cheminement doit comporter un repère continu tactile et visuel pour faciliter les déplacements des personnes mal voyantes utilisant des cannes pour se repérer.

Pour aider les malvoyants à suivre le cheminement, il est préconisé d’installer dans le sol sur toute la longueur des bandes de guidage repérables ou bandes d’aide à l’orientation (B O) ayant les caractéristiques suivantes :

  • Repère visuel: par un contraste de couleur par rapport au revêtement du cheminement.
  • Repère tactile: par un relief en creux détectable par les cannes d’aveugles.

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Comment choisir et installer une dalle podotactile ?

Une surface podotactile (ou bande d’éveil de vigilance), est une surface présentant une texture que les malvoyants ou non-voyants peuvent sentir au toucher (par les pieds, ou à la canne blanche). Ces dalles sont indispensables à la détection d’obstacles pour les personnes ayant un handicap visuel.

Il est obligatoire d’installer une bande podotactile dans 3 cas :

1) Sur les quais d’accès aux transports collectifs guidés, maritimes et fluviaux.

2) Face à une traversée de voie, routière ou ferrée.

3) En haut d’une volée d’escalier implanté sur la voirie ou un espace public.

//Nouveau// L’arrêté du 20 avril 2017 demande à ce qu’une bande d’éveil à la vigilance soit installée en amont et en aval des escaliers mécaniques, tapis roulants et plans inclinés.

6 règles à respecter pour l’installation des dalles podotactiles :

1) Laisser un espace de 50 cm (+ ou – 2 cm) entre l’obstacle à signaler (1ère marche d’escalier, début de la traversée piétonne, vide du quai) et la fin de la bande podotactile. Cet espace est un  » pas de freinage  » permettant à l’utilisateur de s’arrêter s’il le souhaite.

2) La bande doit être parallèle à la bordure du trottoir du passage piéton ou à la descente d’escaliers.

3) La largeur standard réglementaire de la bande podotactile est de 58,75 cm, il y a cependant une exception pour les quais de transports en commun et les îlots-refuges ou une largeur réduite de 40cm est de rigueur.

4) Une largeur de bande podotactile de 40 cm est tolérée pour les hauts de volée d’escalier d’une IOP (installation ouverte au public) ou d’un ERP (établissement recevant du public).

5) La bande podotactile doit être contrastée par rapport au sol.

6) Lors de la disposition d’une autre dalle, il faut veiller à conserver l’asymétrie des plots à la jonction des dalles.

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Afin de faciliter leur détection par les personnes malvoyantes, les bornes et poteaux et autres mobiliers urbains situés aux abords ou sur les cheminements

sont contrastés avec leur environnement. A défaut, ils comportent une partie contrastée avec leur support dans les conditions suivantes :

  • Dans le cas d’un poteau cylindrique, le dispositif contrastant est constitué d’une bande d’au moins 10 cm de hauteur apposée sur le poteau a une hauteur comprise entre 1,20 m et 1,40 m (poteau haute visibilité).
  • Dans le cas de bornes et poteaux d’une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m, le dispositif contrastant doit être place dans leur partie supérieure. La surface de ce dispositif peut être adaptée si elle permet d’atteindre un résultat équivalent.
  • Dans le cas de surfaces planes et opaques, le dispositif contrastant est constitué d’une bande d’au moins 10 centimètres de hauteur apposée sur le tiers de la Largeur de chacune de ses faces et a hauteur comprise entre 1,20 et 1,40 m.

Selon la mise en conformité des marches d’escaliers dans les Etablissement Recevant du Public (ERP), voici les différents points à respecter lorsque l’on reçoit du public dans ses bâtiments et que l’on a des escaliers.

Cela passe par les dimensions, le signalement et la matière de la surface afin d’éviter les chutes.

Ce que dit la loi : 

  1. 111-19-2 | article 7-1

– « En haut d’un escalier, un revêtement de sol doit permettre l’éveil de la vigilance à une distance de 0.50m de la première marche grâce à un contraste visuel et tactile. 

NOUVEAU arrêté du 20 avril 2017 : « Cette distance peut être réduite à un giron de la première marche de l’escalier lorsque les dimensions ou la configuration de celui-ci ne permettent pas une installation efficace du dispositif à 0,50 m »

– « La première et la dernière marche doivent être pourvues d’une contremarche d’une hauteur minimale de 10 cm, visuellement contrastée par rapport à la marche »

  1. 111-19-2 | article 7-1

« Les nez de marches doivent répondre aux exigences suivantes :

  • Être contrastés visuellement par rapport au reste de l’escalier sur au moins 3 cm en horizontal (modification de l’arrêt du 20 avril 2017);
  • Être non glissants ;
  • Ne pas présenter de débord excédant une dizaine de millimètres (modification de l’arrêt du 20 avril 2017) par rapport à la contremarche »

Signalez les marches de l’escalier :

Signalez-les par des bandes ou clous podotactiles :

Une bande ou des clous permettent de signaler un obstacle aux personnes présentant une déficience visuelle.

Ils sont facilement identifiables au pied ou par la résonance de la canne sur le matériau contrastant avec celle du sol.

Ils permettent ainsi de mettre en conformité les escaliers d’un ERP selon la loi sur le handicap.

Signalez-les par des contremarches :

Des contremarches sur la première et la dernière marche permettent au visiteur une meilleure estimation de la hauteur de l’escalier et donc l’effort à fournir pour le gravir.

Limiter les risque de chutes :

L’utilisation de nez de marche antidérapants ou d’antidérapant en rouleaux maximise la sécurité et limiter les risques de chute.

Les nez de marches sont une solution très esthétique

Les antidérapants en rouleaux sont très faciles à installer tout en assurant une grande durabilité.

Un cheminement piétons réglementé correspond à un chemin qui doit mener facilement de l’entrée du terrain de l’ERP à l’entrée des différents locaux de celui-ci.

Il doit, de préférence, atteindre l’entrée principale de votre ERP, l’entrée principale étant celle qui est empruntée par toutes les personnes valides.

Le cheminement accessible doit être repérable pour les malvoyants et les aveugles, concrètement, il doit être contrasté par rapport à son environnement avec un marquage au sol pour montrer aux voitures qu’il y a un cheminement piéton et un rail de guidage pour permettre la détection par canne.

– La largeur minimale du cheminement est de 1m20, il peut néanmoins être réduit à 90cm sur une faible distance.
– Le devers doit être inférieur ou égal à 3% (le devers correspond à la pente horizontale du cheminement).

Un cheminement piétons en usine ou ateliers n’est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé pour la sécurité du personnel, nos recommandations sont les suivantes :

  • Définir un marquage intuitif, cohérent et non-redondant
  • Séparer les flux piétons et chariots
  • Définir les sens de circulation
  • Sécuriser les croisements
  • Signaler les dangers
  • Favoriser le respect des zones de non-stockage (RIA et Issues de secours notamment)
  • Optimiser l’utilisation de la surface en délimitant les zones de stockage
  • Organiser les postes de travail
  • Choisir des codes couleurs intuitifs